jeu.
29
août
2024
Le Président de la Région abusivement nommée SUD, en accord avec la Macronie battue et désavouée mais qui s’accroche désespérément à un pouvoir qu’elle n’a plus y compris pour engager de l’argent public, est fier de sacrifier les budgets régionaux pour une opération d’un autre temps. Ce qu'il envisage, à coup de millions d’€, pour la montagne est dans la droite ligne de son soutien à la création de la Ligne à Grande Vitesse en basse Provence. C’est une vision archaïque et contraire aux intérêts des habitants.
Le dérèglement climatique, tous les spécialistes s’accordent à le dire, condamne la quasi-totalité des stations de ski régionales. Loin d’accompagner les territoires alpins vers une indispensable transition, vers la création de nouvelles filières porteuses d’emploi le choix du Président Muselier conforte une économie touristique à bout de souffle que les canons à neige et autres astuces ne suffiront pas à sauver. Sans compter les dangereux et couteux transferts de neige par camions qui ne feront qu’aggraver les aléas climatiques.
Les arguments liés aux infrastructures prétendues pérennes ou au désenclavement mis en avant par un exécutif régional sommé de se justifier sont une insulte à celles et ceux qui attendent depuis des années qu’on agisse en faveur du logement, notamment social, et des transports régionaux notamment par le rail. Comment donner du crédit à ces promesses quand on sait que ces deux secteurs ont été totalement délaissés par les politiques publiques régionales.
Avec le sport spectacle réservé à une élite, et des sponsors commerciaux plus qu’envahissants, nous sommes très loin et même à l’inverse d’un indispensable développement de pratiques sportives ouvertes à tous et toutes.
Alors n’attendons pas les JO pour faire la fête et se retrouver. Économiquement, socialement, culturellement c’est partout et dès maintenant que nous avons besoin d’actions en faveur d’un développement durable de notre région.
Engager des millions d’€ d’argent public sur plusieurs années ne peut plus se faire sans un soutien populaire massif. Aussi, afin que le débat s’installe sur la décision d’organiser, ou non, les JO d’hiver en Provence, nous demandons qu’un référendum régional soit tenu au plus vite sur le sujet !
mer.
19
juin
2024
Les dirigeants du “Nouveau Front Populaire (NFP)" n'ont pas souhaité associer les régionalistes à leurs discussions. Notre fédération "Régions & Peuples Solidaires" n'a pas été conviée aux échanges et, un temps évoquée, l'ouverture au groupe parlementaire LIOT, pourtant adversaire résolu de la loi "retraites", a fait long feu. Au final des investitures décidées par les états-majors parisiens laissent apparaître, sur le terrain, de nombreuses contradictions entre les options programmatiques et leurs incarnations.
Dans cette configuration nous avons décidé, malgré les délais imposés par une dangereuse dissolution, délais qui sont autant de difficultés pour les formations modestes, de présenter des candidat.e.s. Nous vous demandons de vous engager pleinement en faveur de Delphine ROLLAND (3 circonscription du Var), Didier CADE (6 circonscription du Var), Christine CHATENAY (1 circonscription du Vaucluse) et Anne-Marie HAUTANT (4 circonscription du Vaucluse).
Pour les autres circonscriptions, parce qu'il y a urgence à barrer la route aux extrêmes droites en totale contradiction avec nos valeurs régionalistes, nous vous appelons à vous mobiliser.
Malgré le programme centraliste du NFP qui marginalise les réalités régionales, ignore la crise culturelle et refuse d'avancer en faveur de nos langues nous vous demandons, parce que nous soutenons certaines des mesures écologiques et sociales de la gauche hexagonale, d'utiliser le bulletin de vote du Nouveau Front Populaire afin de refuser le modèle de société xénophobe, excluant et injuste du RN et en finir avec les décisions autoritaires de la Macronie - 49.3, Kanaky, retraites, assurance chômage...-