Le projet de Ligne Nouvelle a donc bien été scindé en plusieurs parties avec pour objectifs annoncés pour les premières phases : la résolution des problèmes que sont les nœuds ferroviaires et la création de TER autour des métropoles.
Par cette approche l'État compte gagner l'approbation des populations en réduisant (temporairement) le budget annoncé et en augmentant le service rendu (qui pourrait l'être sans ce projet).
Cela a fonctionné avec les commissaires enquêteurs qui ont donné un avis favorable au projet et, bien sûr, l'État a entériné la déclaration d'utilité publique de ces phases le 13 octobre 2022 tout en rappelant qu'il s'agit d'un projet global.
La réalité est bien différente et plus complexe. Risques sous évalués dans leurs probabilités et criticités, émissions de GES pour les travaux minimisés quand celles qui seront à terme évitées sont exagérément valorisées.
Le collectif Stop lgv Sud Sainte-Baume a donc déposé un recours au tribunal administratif de Marseille. Il est rejoint par la Confédération paysanne du Var, l'Association de Défense du plan de La Garde, Bioconsom'acteurs-Mer- Estérel, Trait d'union Resol 21(Aubagne), les Vins de Bandol et Régions & Peuples Solidaires.
Didier CADE
Président de Stop-LGV-Sud Sainte-Baume