Le rapport d’activité 2017 du Scot (Schéma de cohérence territoriale) du bassin de vie d’Avignon, qui permet aux communes d’un même territoire d’aligner leurs politiques dans des domaines, tels que l’habitat, l’urbanisme, le commerce ou l’environnement, est à retrouver sur internet (www.scot-bva.fr). Ce qui n’a pas eu pour effet de calmer les tensions. L’opposition juge, en effet, anormal d’aller trouver ces documents sur le web et de ne pas les avoir en mains propres pour en discuter. « Mais il y a une montagne de documents », se défend Jacques Bompard, le dossier du rapport d’activité du Scot comptabilisant 52 pages…
Outre cet aspect purement pratique, Anne-Marie Hautant a pris la parole pour souligner « qu’une trentaine d’entreprises souhaitent s’implanter sur le sol orangeois mais ne trouvent pas de terrain. Vous ne voulez pas qu’Orange se développe, souffle-t-elle aux élus de la majorité, il y avait une ZAC et vous l’avez fermée ». Ce à quoi Jacques Bompard a répondu en se frottant les mains : « On ne peut pas d’abord nous reprocher de créer une ZAC, puis après de la fermer », en soulignant que les entreprises « ne relèvent pas d’une compétence municipale, ni intercommunale, mais nationale. Il faudrait d’ailleurs que l’État s’arrête de tuer les entreprises. » Et, alors que l’écologiste prenait parole, le premier magistrat a tout simplement décidé de l’ignorer en lançant : « On a bien débattu de ce Scot ! »