Le groupe d’opposition Aimer ma ville, poursuit ce qu’il nomme une « phase de propositions positives ». « Nous avions réalisé un dossier autour de la romanité et maintenant, nous nous intéressons au Plan vélo. Nos réflexions sont en dehors de toute arrière-pensée politique. Nous sommes volontaires pour travailler avec tout le monde autour de thématiques qui nous tiennent à cœur », explique Anne-Marie Hautant. Alors que la Via Venaissia et la Via Rhona passent non loin de la commune orangeoise, les deux élues d’opposition Anne-Marie Hautant et Christine Badinier, accompagnées d’André Rosania et Dominique Jules, voudraient qu’une voie verte soit créée dans la cité des princes. « Cela permettrait de faire partie de ces grands axes qui sillonnent l’Europe. Le tracé de la CCPRO n’est pas complètement arrêté et c’est pour cela que nous en avons imaginé un », détaille André Rosania.
« Ne pas rater le coche »
Peu convaincus par les pistes cyclables, ils aimeraient voir se créer une véritable voie verte sur laquelle les cyclistes ne rencontreraient que des piétons ou des cavaliers. « Une piste cyclable juste à côté des voitures n’est pas l’idéal. Ce n’est pas très attractif pour les touristes qui voudraient promener et au niveau de la sécurité, cela pose aussi des problèmes », poursuit Christine Badinier. Le groupe propose d’utiliser l’emprise délaissée du canal de Pierrelatte et des berges de la Meyne. « C’est un tracé en site propre, uniquement en voie verte qui peut desservir la gare, le collège de l’Argensl, la clinique, la colline et le cœur d’Orange. »
Si Aimer ma ville a décidé de proposer son projet aujourd’hui, c’est avant tout pour « ne pas rater le coche. Même si on ne réalise cette voie verte que dans cinq ans, il faut se positionner pour réserver les terrains. Il est important de développer les modes de transport doux et écologiques. On ne doit pas risquer de perdre le foncier dont on aurait besoin… »