J’ai décidé de me retirer de la course aux signatures pour pouvoir espérer être présent à l’élection présidentielle. Je libère donc de leur engagement les élus qui m’avaient adressé leur promesse de signature et je les remercie très sincèrement, comme je remercie celles et ceux qui ont déjà déposé leur déclaration au Conseil Constitutionnel ou se préparaient à le faire.
Il apparaît, à la lecture de la presse, que certains des signataires en faveur de ma candidature ont eu à affronter des « reproches » de la part d’autres élus de leur famille politique. C’est là un des effets pervers de la nouvelle réglementation rendant publique les signatures. Un exemple de pression inadmissible qui bien entendu fait hésiter bien des signataires potentiels.
J’avais pris l’initiative il y a quelques jours, avec cinq autres prétendants à la présidentielle, d’en appeler à un sursaut démocratique et à une meilleure prise en compte de la pluralité des idées. Visiblement cet appel n’a pas été entendu.
On peut même dire qu’il a eu l’effet inverse de ce qui était espéré. J’en tire les conclusions qui s’imposent alors que l’actualité et l’information sont totalement cannibalisées par les affaires Fillon, Le Pen… et que le débat démocratique et la confrontation des idées, attendus pour un rendez-vous aussi important, se réduisent comme peau de chagrin. C’est inquiétant alors que l’extrême-droite monte dangereusement dans les sondages.
Avec mes amis de Régions et Peuples Solidaires, avec « Oui la Bretagne ! » nous continuons néanmoins le combat pour l’émancipation des « régions » et allons consacrer les prochains mois aux élections législatives en assurant une présence active et enthousiaste sur le terrain, au plus proche des gens.
Écrire commentaire