Depuis son « divorce » avec ses 2 colistiers FN, l’élue Josiane Solari -toujours très très bleue Marine- fait la pluie et le beau temps à Aix, où la maire LR
la chouchoute dans un « jeu » probablement électoraliste, pour le moins dangereux... Car depuis que
l’élue -d’opposition- a exigé
la suspension de 3 subventions (comme par hasard à des associations oeuvrant dans et pour les quartiers au quotidien), mettant à mal les structures et
les citoyens et les valeurs de la République, Maryse Joissains
non seulement abdique mais acte... « Un scandale sans nom », explique
Hervé Guerrera, élu
du Partit Occitan et membre fondateur du Caddris informant d’un « audit supplémentaire annoncé » et ajoutant : « Ces associations sont un bien commun dont tout le monde a besoin.
C’est le bien vivre ensemble et les libertés démocratiques qui sont
en question ici ! Maryse Joissains veut imposer les idéologies ségregationnistes chères à l’extrême droite alors qu’elle est au sein d’un parti appelé les Républicains.
Le but ? Vider ces quartiers de
leurs aides et qu’il n’y ait plus qu’une bombe à retardement peut- être... » 4 000 euros suspendus
au centre social Albert-Camus
à Corsy, 4 500 euros attendus par l’Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF) dans le cadre du contrat ville et -7% sur le budget de l’Association de solidarité avec
les travailleurs immigrés (Asti)... L’asphyxie guette les structures qui ne sont plus en mesure de travailler et sont dans la quête perpétuelle de fonds pour payer leurs salariés.
Pourtant, se défend Khaled de l’ATMF, « on est une association progressiste ! » De la LDH à l’AITE, Résister, PCF ou au collectif Agir, tous condamnent ces dérives extrémistes, appelant la maire
à prendre ses responsabilités et
à choisir son « camp ». Pour le communiste Luc Foulquier c’est
« une question politique, là où se pose celle
du rôle de l'État, qu’on dénonce ici ». Houda
Benallal
Écrire commentaire