«Les mots ont un sens»,a tenté de rappeler l’élu d’opposition Hervé Guerrera à l’adjoint en charge du budget,Gérard Bramoullé lors du conseil municipal du 13 décembre. Pour ce dernier, les Aixois seraient « martyrisés » par les baisses de dotations de l’État aux collectivités, la suppression de la dotation de solidarité urbaine de la commune et la fiscalité unique (ou « dette unique », selon lui) de la métropole. Un terme malheureux pour Hervé Guerrera (Partit occitan) : « Les enfants d’Alep, eux, sont martyrisés, pas les Aixois. » Gérard Bramoullé persiste et signe : « Ça n’est pas parce que les enfants d’Alep sont martyrisés que les Aixois ne le sont pas ! Les balles et les feuilles d’impôt, c’est pareil. » Face à l’indignation du groupe d’opposition « Démocratie pour Aix », la maire Maryse Joissains a tenté l’apaisement, prétextant le « second degré » de la part de son adjoint. Vraiment ?
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