Faudrait il se résigner à voter par défaut ?
Plus la campagne électorale avance, plus la situation politique est confuse. Doit-on pour autant abandonner notre droit à dire ce que nous voulons. Faut il se déplacer lors des votes pour dire seulement ce que nous ne voulons pas ?
La droite et la gauche, avec leurs centres et leurs extrêmes respectifs, sont le paysage politique simpliste que l'on nous présente. Il n'y aurait que ces choix. Si aucun ne vous plait il faut voter pour « le moins pire » ou « contre celui dont on ne veut pas ». C'est un recul démocratique.
Entre une gauche classique qui ne sait plus quoi proposer, qui se cherche un candidat plus ou moins à gauche, et une droite débordante de candidats qui cherche des électeurs à sa droite et au centre, il ne nous resterait plus qu'a faire un vote négatif.
Quels autres choix aurions nous ? L'extrême droite ? Pas question.
Une gauche de la gauche qui reste plus que jamais centraliste et refuse de sortir de ce carcan ? Pas plus ! Et que dire de l'écologie politique qui peu à peu s'effiloche et n'a pas encore bien compris que l'écologie sans décentralisation ça ne marche pas.
Au fond de nous, nous sentons bien que personne ne propose de vraies solutions. Il y a ceux qui, avec les vieilles recettes nous promettent la croissance et la réduction du chômage. Il y a ceux qui menacent de réduire les services publics pour faire des économies. Tous font comme si le territoire était uniforme, les solutions les mêmes partout, et pour tous.
Voir en trois dimensions. C'est cela que nous proposons en demandant que la démocratie se vive aussi là où chacun de nous vit et essaye de se projeter dans l'avenir.
Les choix politiques ne peuvent se limiter à une vision en deux dimensions, qui irait de l'extrême gauche à l'extrême droite ou le choix se ferait comme à l'étal d'un supermarché. Il faut voir les choses en profondeur, ne pas oublier le territoire sur lequel on vit. Il faut voir plus large avec une Europe qu'il faut réformer, et plus loin avec les grands défis climatiques, économiques, démographiques et sociaux qui nous attendent.
C'est pour cela que je suis candidat, pour que puisse s'organiser enfin une offre politique qui tient compte de la diversité des situations, des territoires, des cultures. Vouloir l'égalité ce n'est pas nier la diversité des solutions politiques que nous pouvons proposer ensemble : c'est le contraire.
La démocratie n'est ni la simplicité, ni l'uniformité. On le voit avec l'affaire du CETA et d'une Wallonie qui nous rappelle au devoir de débat démocratique et de réflexion collective avant la décision. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres qui nous montre que nous ne devons plus choisir par défaut. Disons clairement que nous voulons une autre façon de répartir le pouvoir.
Cordialement, Christian Troadec
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