Les crises économiques, écologiques, sociales qui touchent durement le pays, la montée de l’extrémisme et de l’intolérance, plus marquée dans notre région, se cumulent avec une situation locale où l’exclusion, notamment du droit au logement, est la règle. On travaille à Aix-en-Provence mais on n’y loge plus. En témoigne les milliers de demande de logements sociaux en souffrance.
Exclusion de la ville elle-même : Aix-en-Provence souffre d’un étalement urbain qui a atteint, en 12 ans de gestion Joissains, son paroxysme. De la Duranne au Val Saint André, de Puyricard à Luynes la ville peine à faire société. Son identité, comme son attractivité, en pâtissent lourdement. Le centre-ville, devenu inaccessible, se vide de ses habitants, en « périphérie » le Jas et Encagnane se sentent abandonnés.
Il est plus qu’urgent de tourner le dos à cette politique qui a laissé flamber l’immobilier, à des choix urbanistiques digne des années 1960 : Bétonisation du plateau de la Constance et de la Duranne, dégradation du Montaiguet…
Tourner la page et changer de cap devient un objectif incontournable qui interroge avec force, la gauche comme les écologistes. Comment après ce que nous avons vécu à Brignoles, après 12 ans de mandats autoritaires et anti solidaires ne pas en appeler à un sursaut démocratique unitaire ?
Nous voulons rassembler la gauche et les écologistes, pour proposer ensemble, dès le premier tour, un vrai projet d’alternance pour rebâtir cette ville. La séquence politique dans laquelle nous sommes, l’intransigeance d’une droite extrême et le danger d’une extrême droite ne nous laissent pas d’autre choix !
Il n’est plus temps de nous compter, ni de nous enfermer dans des démarches sans lendemain. Rassemblés, dans le respect de notre diversité, nous incarnerons enfin l’espoir de changer durablement notre ville !
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