Merci beaucoup de signer la pétition sur change.org
Le Conseil Régional, "Provence-Alpes-Côte d'Azur" vient d’entériner une notion totalement inadaptée à l'émergence d'une vraie personnalité régionale ouverte. Il souhaite dénommer notre région "SUD - Provence-Alpes-Côte-d’Azur". Au-delà de la longueur de l'appellation, qui nous a valu l'affreux acronyme PACA, l'on ne peut que déplorer, dans SUD, le dénigrement de ce qui fait vraiment notre région ainsi que l'absence de débat autour d'une décision totalement hors sol.
Originellement, culturellement, linguistiquement... cette région est la PROVENCE inventée par la démocratie grecque, les républiques romaines et les divers apports méditerranéens. C'est la PROVENCE des villes franches et des grand citoyens, la PROVENCE des révolutionnaires, des républicains de 1851 et des résistants. Elle est certes diverse, de Nice à Marseille, de Toulon à Briançon, d'Avignon à Forcalquier mais unie dans cette diversité. Sa langue qui s'exprime en provençal, niçois, alpin est l'exemple même de cette intercompréhension.
Nous demandons que le nom historique de PROVENCE, connu dans le monde entier, soit rendu à notre territoire, suscitant ainsi l'adhésion citoyenne et populaire au projet régional !
LA COMUNA 2026
Une initiative du Partit Occitan pour faire entrer la politique en faveur de la langue occitane dans les actions et les projets des communes
I - EN ROUTE POUR LES MUNICIPALES !
Réuni à Albi le 21 juin 2025, le Partit Occitan a lancé une initiative ouverte à toutes et tous afin de recenser les candidates et les candidats aux élections municipales de 2026 qui sont préoccupés par la question de la place de la langue occitane et de notre culture dans l’espace et la vie publique.
Pour être efficace en ce qui concerne le développement de la langue et de la culture occitanes dans la vie sociale, l’espace public et les politiques publiques, il est indispensable d’avoir des élues et des élus qui agissent dans les communes et les communautés de communes.
Il y a des élections municipales en mars 2026. Il faut mettre à profit cette échéance pour :
L’objectif est de créer une dynamique commune, sur des revendications claires. Il s’agit de pouvoir communiquer de façon collective et concertée avant et après les élections. Cette dynamique doit être aussi un moyen de créer un lien
d’échange d’expérience pour le montage de projets.
Certains s’interrogent sur la capacité de nos institutions à prendre en charge nos revendications. Il ne peut y avoir de dialogue avec le monde occitaniste, notamment celui de la culture que s’il y a des personnes élues dans les institutions. Ces élues et ces élus sont les seuls qui peuvent animer un dialogue avec la société lorsqu’elle est demandeuse d’une politique en faveur de la langue. Cette demande s’exprime sous des formes très variées.
Ce peut être création d’une école bilingue, d’une calandreta, d’une programmation culturelle qui prenne en compte la langue et la culture occitanes, mise en place des signalétiques visuelles et sonores dans la langue, cours de langues publics, de formation professionnelle, d’une communication institutionnelle bilingue, etc.
Chaque fois que de tels projets voient le jour ou ont vu le jour c’est parce qu’il y a, ou qu’il y a eu, un dialogue entre un monde associatif vivant et un élu ou une élue engagée. Les exemples sont nombreux que ce soit au niveau communal, intercommunal, départemental ou régional, et même au niveau national et européen.
Des questions ? Contactez-nous à l’adresse lacomuna2026@gmail.com
II - VALEURS
Notre engagement en faveur de la langue occitane est clair. Il n’est pas un engagement sectoriel, ou catégoriel. La question de la diversité linguistique et culturelle est pour nous une question transversale qui a des impacts sociaux, économiques et écologiques. La diversité des cultures, entretenue et voulue, est le meilleur rempart contre l’intolérance.
Le développement des idées d’une droite extrême, chez nous et partout en Europe et le reste du monde, est pour nous un risque majeur pour la démocratie, les libertés individuelles, la paix et la diversité des langues et cultures.
Nous considérons que la centralisation à la française est plus que jamais un élément de blocage, que ce soit sur le plan politique, économique, social, culturel et linguistique. Plus de pouvoirs et d’autonomie aux territoires, c’est aider à trouver des solutions à la crise actuelle, adaptées à chacun d’entre eux.
Le fameux slogan « Viure e trabalhar au país » annonçait à son époque la nécessité de rechercher des modèles économiques nouveaux en préservant des emplois non délocalisables et permettant à celles et ceux qui le souhaitent de rester habiter, travailler et vivre sur leur territoire. Les décisions en matière économiques doivent aussi être décentralisées.
L’uniformisation des langues, des cultures et des comportements n’est pas inéluctable. Elle est le résultat d’un choix de société. Un autre choix peut être fait et c’est celui que nous faisons.
Le pouvoir des collectivités territoriales est un enjeu majeur pour les années qui viennent. Nous sommes favorables à une capacité de décision politique des régions qui aille jusqu’à la compétence législative, ce qui est assez courant en Europe.
Le système fiscal français prive les collectivités territoriales (de la commune à la région) de vraies ressources propres. Cela les déresponsabilise et les paralyse. Il faut une fiscalité nouvelle. La tentation permanente de faire payer aux collectivités le déficit du budget de l’État est une aberration dans un contexte où les collectivités ont des moyens qui sont largement en dessous de ce qui est nécessaire.
L’amélioration de la satisfaction des besoins sociaux, combinée à une conversion de l’économie vers une utilisation sobre des ressources naturelles, est une base pour une économie nouvelle.
La centralisation qui est aussi médiatique est un élément néfaste pour notre identité occitane et cela participe à la disparition du lien social. Nos territoires doivent disposer de la capacité à participer à l’échange d’informations à l’échelle planétaire. Ils doivent disposer des moyens de participer à l’imaginaire collectif, à la réflexion sur le monde de demain.
L’humanité veut préserver la diversité biologique sur la planète. Cette volonté ne peut être dissociée de la question de la diversité des langues et des cultures. Chaque fois que de grands équilibres culturels sont rompus les grands équilibres écologiques sont fragilisés.
III - PROPOSITIONS
1 - La commune, un lieu de vie
2 - La commune, un espace à gérer
3 - La commune, un lieu de décision
4 - La commune, pour valoriser l'identité
Les communes et intercommunalités peuvent être les porteuses de la politique en faveur de la langue occitane. Elles ont une capacité de décision en plusieurs domaines qui est déterminante. Une ville qui a la chance de se trouver dans un territoire qui a une langue propre doit se servir de cet élément comme un moyen de différenciation et de développement.
Une politique en ce domaine doit prendre en compte les projets suivants :
5 - La commune, une image
Source de ce texte : https://sites.google.com/view/lacomuna2026/
ven.
22
nov.
2024
Au nom des valeurs de la Provence et de sa capitale historique Aix, la justice, le droit, la probité, la paix, la fraternité, la sororité… nous ne pouvons rester muets devant le drame qui se joue au moyen Orient.
Notre sœur jumelle de Balbeek, ville de culture qui abrite un patrimoine séculaire inestimable, subit ainsi, au quotidien, des bombardements qui frappent durement les populations civiles.
Parce que notre voix compte, en Provence, en Méditerranée et au-delà la ville d’Aix-en-Provence doit dire sa solidarité avec les habitant.e.s de Balbeek. Nous appelons donc notre Maire à s’engager en ce sens. Nous lui demandons également, en cette période calendale, de faire un geste en direction des enfants traumatisés par ces insupportables bombardements.
Enfin le Partit occitan rappelle qu’il s’oppose à tous les obscurantistes va-t-en-
guerre comme à la politique d’extrême droite de Benjamin Netanyahou qui fait
désormais l’objet d’un juste mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale. Il
soutient les résolutions de l’ONU visant à instaurer deux Etats, condition sine
qua non d’une paix juste et durable.
Hervé GUERRERA
Ancien élu de la ville d’Aix-en-Provence
Partit Occitan
https://www.partitoccitan-provenca.org/
jeu.
29
août
2024
Le Président de la Région abusivement nommée SUD, en accord avec la Macronie battue et désavouée mais qui s’accroche désespérément à un pouvoir qu’elle n’a plus y compris pour engager de l’argent public, est fier de sacrifier les budgets régionaux pour une opération d’un autre temps. Ce qu'il envisage, à coup de millions d’€, pour la montagne est dans la droite ligne de son soutien à la création de la Ligne à Grande Vitesse en basse Provence. C’est une vision archaïque et contraire aux intérêts des habitants.
Le dérèglement climatique, tous les spécialistes s’accordent à le dire, condamne la quasi-totalité des stations de ski régionales. Loin d’accompagner les territoires alpins vers une indispensable transition, vers la création de nouvelles filières porteuses d’emploi le choix du Président Muselier conforte une économie touristique à bout de souffle que les canons à neige et autres astuces ne suffiront pas à sauver. Sans compter les dangereux et couteux transferts de neige par camions qui ne feront qu’aggraver les aléas climatiques.
Les arguments liés aux infrastructures prétendues pérennes ou au désenclavement mis en avant par un exécutif régional sommé de se justifier sont une insulte à celles et ceux qui attendent depuis des années qu’on agisse en faveur du logement, notamment social, et des transports régionaux notamment par le rail. Comment donner du crédit à ces promesses quand on sait que ces deux secteurs ont été totalement délaissés par les politiques publiques régionales.
Avec le sport spectacle réservé à une élite, et des sponsors commerciaux plus qu’envahissants, nous sommes très loin et même à l’inverse d’un indispensable développement de pratiques sportives ouvertes à tous et toutes.
Alors n’attendons pas les JO pour faire la fête et se retrouver. Économiquement, socialement, culturellement c’est partout et dès maintenant que nous avons besoin d’actions en faveur d’un développement durable de notre région.
Engager des millions d’€ d’argent public sur plusieurs années ne peut plus se faire sans un soutien populaire massif. Aussi, afin que le débat s’installe sur la décision d’organiser, ou non, les JO d’hiver en Provence, nous demandons qu’un référendum régional soit tenu au plus vite sur le sujet !
mer.
19
juin
2024
Les dirigeants du “Nouveau Front Populaire (NFP)" n'ont pas souhaité associer les régionalistes à leurs discussions. Notre fédération "Régions & Peuples Solidaires" n'a pas été conviée aux échanges et, un temps évoquée, l'ouverture au groupe parlementaire LIOT, pourtant adversaire résolu de la loi "retraites", a fait long feu. Au final des investitures décidées par les états-majors parisiens laissent apparaître, sur le terrain, de nombreuses contradictions entre les options programmatiques et leurs incarnations.
Dans cette configuration nous avons décidé, malgré les délais imposés par une dangereuse dissolution, délais qui sont autant de difficultés pour les formations modestes, de présenter des candidat.e.s. Nous vous demandons de vous engager pleinement en faveur de Delphine ROLLAND (3 circonscription du Var), Didier CADE (6 circonscription du Var), Christine CHATENAY (1 circonscription du Vaucluse) et Anne-Marie HAUTANT (4 circonscription du Vaucluse).
Pour les autres circonscriptions, parce qu'il y a urgence à barrer la route aux extrêmes droites en totale contradiction avec nos valeurs régionalistes, nous vous appelons à vous mobiliser.
Malgré le programme centraliste du NFP qui marginalise les réalités régionales, ignore la crise culturelle et refuse d'avancer en faveur de nos langues nous vous demandons, parce que nous soutenons certaines des mesures écologiques et sociales de la gauche hexagonale, d'utiliser le bulletin de vote du Nouveau Front Populaire afin de refuser le modèle de société xénophobe, excluant et injuste du RN et en finir avec les décisions autoritaires de la Macronie - 49.3, Kanaky, retraites, assurance chômage...-
lun.
17
avril
2023
Le verdict du Tribunal correctionnel de Marseille est tombé. Il était attendu malgré l’omerta entretenue par une partie de son entourage plus ou moins concernée.
A ce dossier lourd, rappelons le suicide de l’ancien cuisinier départemental qui ne pouvait admettre son implication forcée dans des services de bouche. Avec M. Marc Giraud, président du département (détournement de fonds publics), M. Falco a finalement été condamné pour recel de détournement de fonds publics. (Var matin, 15/04/2023).
Cet épisode ne peut être détaché d’un lourd contexte politique, rappelons-le aux générations actuelles. Le Var est dans une tradition clanique depuis des dizaines d’années (Soldani, Arreckx…) qui consiste à reconduire une droite impliquée à des degrés divers dans les affaires : tourisme haut de gamme, grands travaux inutiles (trajet Sud de la LGV), Entreprises de Travaux Publics à la manoeuvre, artificialisation des terres agricoles, disparition des services publics dans les territoires ruraux ; le tout dans un contexte de centralisation au profit de la logique métropolitaine et aux dépens des petites et moyennes communes.
Il n’est pas question pour les régionalistes de faire de cette condamnation un cas d’école. Car M. Falco, ancien maire de Pignans, ancien sénateur et ancien ministre, a suivi un parcours fléché qui est celui des petits élus aspirants à de plus hautes fonctions.
Il a bénéficié auprès de son électorat local d’une aura après sa succession au FN Chevallier à la mairie de Toulon. Sa chute est à la mesure de son ascension. Elle est à l’image d’une classe politique qui ne permet pas de renouvellement démocratique grâce à des scrutins au plus fort reste, éliminant tout équilibre représentatif d’oppositions minorisées et marginalisées.
- La Fédération provençale du Partit Occitan refuse toute logique de victimisation. M. Falco n’est qu’un exemple d’un système qui ne permet pas à l’ensemble des collectivités territoriales une expression démocratique et citoyenne des personnes et des territoires.
- Tout cela n’est pas nouveau pour nous. Ce pourrissement de la vie politique que nous dénonçons depuis des décennies ne peut que profiter aux apprentis sorciers de l’extrême droite qui attend son heure.
Claire GAGO-CHIDAINE
Présidente de la Fédération provençale du Partit Occitan
www.partitoccitan-provenca.org
Le Partit Occitan s’oppose au projet de réforme du système des retraites et soutient le mouvement de mobilisation qui prend de l’ampleur, dont l’intersyndicale, qui demande son retrait.