LA LETRA OCCITANISTA

MARSEILLE 17 OCTOBRE 2015

Regions et Peuples Solidaires

Partit Occitan

Ollouiles

Réseaux sociaux

Ni SUD, Ni PACA, Mais PROVENCE ! Rendons enfin son nom à notre région !

Merci beaucoup de signer la pétition sur change.org

 

Le Conseil Régional, "Provence-Alpes-Côte d'Azur" vient d’entériner une notion totalement inadaptée à l'émergence d'une vraie personnalité régionale ouverte. Il souhaite dénommer notre région "SUD - Provence-Alpes-Côte-d’Azur". Au-delà de la longueur de l'appellation, qui nous a valu l'affreux acronyme PACA, l'on ne peut que déplorer, dans SUD, le dénigrement de ce qui fait vraiment notre région ainsi que l'absence de débat autour d'une décision totalement hors sol.

Originellement, culturellement, linguistiquement... cette région est la PROVENCE inventée par la démocratie grecque, les républiques romaines et les divers apports méditerranéens. C'est la PROVENCE des villes franches et des grand citoyens, la PROVENCE des révolutionnaires, des républicains de 1851 et des résistants. Elle est certes diverse, de Nice à Marseille, de Toulon à Briançon, d'Avignon à Forcalquier mais unie dans cette diversité. Sa langue qui s'exprime en provençal, niçois, alpin est l'exemple même de cette intercompréhension.

Nous demandons que le nom historique de PROVENCE, connu dans le monde entier, soit rendu à notre territoire, suscitant ainsi l'adhésion citoyenne et populaire au projet régional !

LA COMUNA 2026

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA COMUNA 2026

 

Une initiative du Partit Occitan pour faire entrer la politique en faveur de la langue occitane dans les actions et les projets des communes

 

I - EN ROUTE POUR LES MUNICIPALES ! 

 

Réuni à Albi le 21 juin 2025, le Partit Occitan a lancé une initiative ouverte à toutes et tous afin de recenser les candidates et les candidats aux élections municipales de 2026 qui sont préoccupés par la question de la place de la langue occitane et de notre culture dans l’espace et la vie publique. 

 

Pour être efficace en ce qui concerne le développement de la langue et de la culture occitanes dans la vie sociale, l’espace public et les politiques publiques, il est indispensable d’avoir des élues et des élus qui agissent dans les communes et les communautés de communes. 

 

Il y a des élections municipales en mars 2026. Il faut mettre à profit cette échéance pour : 

  • Regrouper tous les occitanistes déjà élus dans leur commune.
  • Regrouper celles et ceux qui seront candidates et candidats sur une liste. 

 

L’objectif est de créer une dynamique commune, sur des revendications claires. Il s’agit de pouvoir communiquer de façon collective et concertée avant et après les élections. Cette dynamique doit être aussi un moyen de créer un lien

d’échange d’expérience pour le montage de projets.

 

Certains s’interrogent sur la capacité de nos institutions à prendre en charge nos revendications. Il ne peut y avoir de dialogue avec le monde occitaniste, notamment celui de la culture que s’il y a des personnes élues dans les institutions. Ces élues et ces élus sont les seuls qui peuvent animer un dialogue avec la société lorsqu’elle est demandeuse d’une politique en faveur de la langue. Cette demande s’exprime sous des formes très variées.

 

Ce peut être création d’une école bilingue, d’une calandreta, d’une programmation culturelle qui prenne en compte la langue et la culture occitanes, mise en place des signalétiques visuelles et sonores dans la langue, cours de langues publics, de formation professionnelle, d’une communication institutionnelle bilingue, etc. 

 

Chaque fois que de tels projets voient le jour ou ont vu le jour c’est parce qu’il y a, ou qu’il y a eu, un dialogue entre  un monde associatif vivant et un élu ou une élue engagée. Les exemples sont nombreux que ce soit au niveau communal, intercommunal, départemental ou régional, et même au niveau national et européen.

 

Des questions ? Contactez-nous à l’adresse lacomuna2026@gmail.com

 

II - VALEURS 

 

Notre engagement en faveur de la langue occitane est clair. Il n’est pas un engagement sectoriel, ou catégoriel. La question de la diversité linguistique et culturelle est pour nous une question transversale qui a des impacts sociaux, économiques et écologiques. La diversité des cultures, entretenue et voulue, est le meilleur rempart contre l’intolérance.

 

Le développement des idées d’une droite extrême, chez nous et partout en Europe et le reste du monde, est pour nous un risque majeur pour la démocratie, les libertés individuelles, la paix et la diversité des langues et cultures.

 

Nous considérons que la centralisation à la française est plus que jamais un élément de blocage, que ce soit sur le plan politique, économique, social, culturel et linguistique. Plus de pouvoirs et d’autonomie aux territoires, c’est aider à trouver des solutions à la crise actuelle, adaptées à chacun d’entre eux.

 

Le fameux slogan « Viure e trabalhar au país » annonçait à son époque la nécessité de rechercher des modèles économiques nouveaux en préservant des emplois non délocalisables et permettant à celles et ceux qui le souhaitent de rester habiter, travailler et vivre sur leur territoire. Les décisions en matière économiques doivent aussi être décentralisées.

 

L’uniformisation des langues, des cultures et des comportements n’est pas inéluctable. Elle est le résultat d’un choix de société. Un autre choix peut être fait et c’est celui que nous faisons.

 

Le pouvoir des collectivités territoriales est un enjeu majeur pour les années qui viennent. Nous sommes favorables à une capacité de décision politique des régions qui aille jusqu’à la compétence législative, ce qui est assez courant en Europe.

 

Le système fiscal français prive les collectivités territoriales (de la commune à la région) de vraies ressources propres. Cela les déresponsabilise et les paralyse. Il faut une fiscalité nouvelle. La tentation permanente de faire payer aux collectivités le déficit du budget de l’État est une aberration dans un contexte où les collectivités ont des moyens qui sont largement en dessous de ce qui est nécessaire.

 

L’amélioration de la satisfaction des besoins sociaux, combinée à une conversion de l’économie vers une utilisation sobre des ressources naturelles, est une base pour une économie nouvelle. 

 

La centralisation qui est aussi médiatique est un élément néfaste pour notre identité occitane et cela participe à la disparition du lien social. Nos territoires doivent disposer de la capacité à participer à l’échange d’informations à l’échelle planétaire. Ils doivent disposer des moyens de participer à l’imaginaire collectif, à la réflexion sur le monde de demain.

 

L’humanité veut préserver la diversité biologique sur la planète. Cette volonté ne peut être dissociée de la question de la diversité des langues et des cultures. Chaque fois que de grands équilibres culturels sont rompus les grands équilibres écologiques sont fragilisés.

 

III - PROPOSITIONS 

 

1 - La commune, un lieu de vie

 

  • En finir avec l’aménagement des villes qui éloigne les habitants de leur travail. Il faut réduire et faciliter au mieux le trajet travail-domicile, domicile-commerce, domicile-activités culturelles, sportives. La création de quartiers nouveaux doit se faire sur ces critères et doit prendre en compte les réalités locales, que ce soit sur le plan de l’architecture ou de la vie sociale par exemple. Le développement de quartiers nouveaux doit être cohérent (lieux de travail, commerces, équipements culturels, écoles, transports adaptés, prise en compte des questions énergétiques). Il faut prendre en compte le phénomène du vieillissement de la population.
  • Faciliter la création d’activités associatives (lieux de réunion, lieux de rencontre, lieux et moments festifs) en favorisant le développement d’activités liées à l’identité linguistique et culturelle de la région. Favoriser les relations inter-générationnelles (résidences de personnes âgées plus ouvertes, présence de gardiens d’immeubles…).
  • Améliorer l’accessibilité et les mobilités pour les personnes en situation de handicap.
  • Penser les problèmes de sécurité en amont des aménagements liés avec des actions de prévention et non pas dans une urgence qui présenterait comme unique solution le répressif et le sécuritaire.
  • Accentuer les incitations à la mixité sociale, dans les quartiers anciens rénovés  et les quartiers nouveaux.

 

2 - La commune, un espace à gérer

 

  • Dans le cadre de l’intercommunalité il faut travailler les questions de cet urbanisme commercial qui est destructeur d’espace et repenser l’implantation des commerces en dehors des grandes zones commerciales. Il faut également remettre en question l’hyperspécialisation (comme les zones logistiques) et réintroduire de la mixité. C’est dans ce cadre qu’il faut penser a la réduction maximale de l’imperméabilisation des sols.
  • Nous devons préserver des ceintures vertes et y installer des agriculteurs pour inciter à la proximité des échanges de denrées alimentaires.
  • L’intermodalité des transports est un élément majeur. Incitation à l’utilisation du vélo et incitation à la marche. Penser les transports interurbains autrement que par la route (priorité au train et au bus, installation de parking relais etc…). Cela signifie que le travail lié aux transports doit être pensé autrement que par le biais de projets coûteux et "prestigieux". 
  • La priorité doit être donnée aux déplacements du quotidien, de portée locale et régionale pour ce qui est financé par la commune ou l’intercommunalité.

 

3 - La commune, un lieu de décision

 

  • Privilégier les producteurs locaux dans l’approvisionnement des cantines scolaires en favorisant la signature de contrats. Aider l’installation et la pérennisation de producteurs locaux, notamment en maraîchage.
  • Introduire dans les appels d’offres pour des marchés publics des critères qui prennent en compte les questions de durabilité, de consommation d’énergie, de sobriété en espace, de respect de l’identité locale ( matériaux pour la construction, imperméabilisation des sols, utilisation ou non de produits phytosanitaires, utilisation des ressources locales…).
  • Aller vers une politique de réduction des déchets et du tri le plus efficace possible (redevance incitative au poids de déchets non recyclés par exemple, campagne pour la préférence donnée à des produits durables…) y compris dans les infrastructures gérées par la commune.
  • Inciter à la réduction de la consommation d’eau par une dégressivité des abonnements. Celui ou celle qui réduit sa consommation doit y trouver un avantage. Plus on consomme individuellement plus l’abonnement est cher.
  • Aider à l’innovation sociale par un soutien à l’Économie Sociale et Solidaire (entreprise coopératives, associations, SCIC) et prise en compte de ce secteur dans les marchés publics que passe la collectivité.
  • Élection au suffrage universel des représentants dans les assemblées intercommunales.
  • Privilégier la transparence dans la vie de la commune, informer les habitantes et habitants des décisions prises et favoriser le dialogue et la participation.

 

4 - La commune, pour valoriser l'identité

 

Les communes et intercommunalités peuvent être les porteuses de la politique en faveur de la langue occitane. Elles ont une capacité de décision en plusieurs domaines qui est déterminante. Une ville qui a la chance de se trouver dans un territoire qui a une langue propre doit se servir de cet élément comme un moyen de différenciation et de développement.

 

Une politique en ce domaine doit prendre en compte les projets suivants :   

  • Création de classes bilingues ou d’écoles calandreta pour l’enseignement en occitan
  • Création de cours d’adultes qui souhaitent apprendre la langue (initiation, découverte, approfondissement).
  • Présence publique de la langue (signalétique, communication aux habitants, communication touristique…).
  • Aide à la  création de crèches bilingues.
  • Prise en compte de la langue dans les établissements de personnes âgées (personnel formé). Il s’agit d’un bon moyen de faire fonctionner des projets inter-générationnels.
  • Aide à la programmation de spectacles dans la langue (théâtre, musique, manifestations diverses) avec un souci pédagogique permanent pour les rendre accessibles à ceux qui ne possèdent pas la langue).
  • Utilisation de la langue et de la culture occitanes pour aider à l’intégration de populations migrantes. Une culture et une langue se partagent.
  • Présence visible (et audible le cas échéant lorsqu’il y a une information sonore) de la langue dans les bâtiments publics et les équipements publics.
  • Concertation avec les autres collectivités dans le cadre d’une politique linguistique sur l’ensemble de l’espace occitan.

 

5 - La commune, une image

 

  • Donner une image positive de la ville ne signifie pas vendre une image à coup de slogans. Le respect de l’identité culturelle et linguistique est un élément qui doit entrer dans la communication de la ville et ne pas être camouflée.
  • Signalétique bilingue systématique, valorisante, pédagogique, suscitant la curiosité, l’intérêt pour une histoire, un présent et un avenir différent (aide aux manifestations accrue, communication aux habitants, communication touristique rénovée).
  • Faire preuve d’imagination dans la nomination des voies nouvelles. Mise en valeur de la toponymie, de l’histoire.
  • L’attractivité d’une ville, d’une commune est avant tout une question de qualité de vie et de services rendus à la population. L’attractivité est aussi une question de bien vivre.
  • L’identité culturelle et l’originalité des activités en ce domaine y participe largement. Pour cette raison nous disons que l’attractivité qui fait venir et s’installer des entreprises ne peut être une surenchère organisée entre les collectivités.

 

Source de ce texte : https://sites.google.com/view/lacomuna2026/

 

Comunicat / Communiqué

ven.

22

nov.

2024

Pour un Noël provençal solidaire y compris avec notre ville jumelle de Baalbeck !

 

 

Au nom des valeurs de la Provence et de sa capitale historique Aix, la justice, le droit, la probité, la paix, la fraternité, la sororité… nous ne pouvons rester muets devant le drame qui se joue au moyen Orient.

 

Notre sœur jumelle de Balbeek, ville de culture qui abrite un patrimoine séculaire inestimable, subit ainsi, au quotidien, des bombardements qui frappent durement les populations civiles.

 

Parce que notre voix compte, en Provence, en Méditerranée et au-delà la ville d’Aix-en-Provence doit dire sa solidarité avec les habitant.e.s de Balbeek. Nous appelons donc notre Maire à s’engager en ce sens. Nous lui demandons également, en cette période calendale, de faire un geste en direction des enfants traumatisés par ces insupportables bombardements.

 

Enfin le Partit occitan rappelle qu’il s’oppose à tous les obscurantistes va-t-en-

guerre comme à la politique d’extrême droite de Benjamin Netanyahou qui fait

désormais l’objet d’un juste mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale. Il

soutient les résolutions de l’ONU visant à instaurer deux Etats, condition sine

qua non d’une paix juste et durable.

 

Hervé GUERRERA

Ancien élu de la ville d’Aix-en-Provence

Partit Occitan

https://www.partitoccitan-provenca.org/

 

jeu.

29

août

2024

JO d’Hiver 2030 dans les Alpes : QUE NANI ! – LEI CAGADAS BASTA !

Le Président de la Région abusivement nommée SUD, en accord avec la Macronie battue et désavouée mais qui s’accroche désespérément à un pouvoir qu’elle n’a plus y compris pour engager de l’argent public, est fier de sacrifier les budgets régionaux pour une opération d’un autre temps. Ce qu'il envisage, à coup de millions d’€, pour la montagne est dans la droite ligne de son soutien à la création de la Ligne à Grande Vitesse en basse Provence. C’est une vision archaïque et contraire aux intérêts des habitants.

 

Le dérèglement climatique, tous les spécialistes s’accordent à le dire, condamne la quasi-totalité des stations de ski régionales. Loin d’accompagner les territoires alpins vers une indispensable transition, vers la création de nouvelles filières porteuses d’emploi le choix du Président Muselier conforte une économie touristique à bout de souffle que les canons à neige et autres astuces ne suffiront pas à sauver. Sans compter les dangereux et couteux transferts de neige par camions qui ne feront qu’aggraver les aléas climatiques.

 

Les arguments liés aux infrastructures prétendues pérennes ou au désenclavement mis en avant par un exécutif régional sommé de se justifier sont une insulte à celles et ceux qui attendent depuis des années qu’on agisse en faveur du logement, notamment social, et des transports régionaux notamment  par le rail. Comment donner du crédit à ces promesses quand on sait que ces deux secteurs ont été totalement délaissés par les politiques publiques régionales.

 

Avec le sport spectacle réservé à une élite, et des sponsors commerciaux plus qu’envahissants, nous sommes très loin et même à l’inverse d’un indispensable développement de pratiques sportives ouvertes à tous et toutes. 

 

Alors n’attendons pas les JO pour faire la fête et se retrouver. Économiquement, socialement, culturellement c’est partout et dès maintenant que nous avons besoin d’actions en faveur d’un développement durable de notre région.

 

Engager des millions d’€ d’argent public sur plusieurs années ne peut plus se faire sans un soutien populaire massif. Aussi, afin que le débat s’installe sur la décision d’organiser, ou non, les JO d’hiver en Provence, nous demandons qu’un référendum régional soit tenu au plus vite sur le sujet !

mer.

19

juin

2024

URGÉNCIA LEGISLATIVAS : BOLEGEM !

 

Les dirigeants du “Nouveau Front Populaire (NFP)" n'ont pas souhaité associer les régionalistes à leurs discussions. Notre fédération "Régions & Peuples Solidaires" n'a pas été conviée aux échanges et, un temps évoquée, l'ouverture au groupe parlementaire LIOT, pourtant adversaire résolu de la loi "retraites", a fait long feu. Au final des investitures décidées par les états-majors parisiens laissent apparaître, sur le terrain, de nombreuses contradictions entre les options programmatiques et leurs incarnations.

 

Dans cette configuration nous avons décidé, malgré les délais imposés par une dangereuse dissolution, délais qui sont autant de difficultés pour les formations modestes, de présenter des candidat.e.s. Nous vous demandons de vous engager pleinement en faveur de Delphine ROLLAND (3 circonscription du Var), Didier CADE (6 circonscription du Var), Christine CHATENAY (1 circonscription du Vaucluse) et Anne-Marie HAUTANT (4 circonscription du Vaucluse).

 

Pour les autres circonscriptions, parce qu'il y a urgence à barrer la route aux extrêmes droites en totale contradiction avec nos valeurs régionalistes, nous vous appelons à vous mobiliser.

 

Malgré le programme centraliste du NFP qui marginalise les réalités régionales, ignore la crise culturelle et refuse d'avancer en faveur de nos langues nous vous demandons, parce que nous soutenons certaines des mesures écologiques et sociales de la gauche hexagonale, d'utiliser le bulletin de vote du Nouveau Front Populaire afin de refuser le modèle de société xénophobe, excluant et injuste du RN et en finir avec les décisions autoritaires de la Macronie - 49.3, Kanaky, retraites, assurance chômage...-

lun.

17

avril

2023

Condamnation de Hubert FALCO, Maire de TOULON, Président de Toulon Provence Méditerranée

Le verdict du Tribunal correctionnel de Marseille est tombé. Il était attendu malgré l’omerta entretenue par une partie de son entourage plus ou moins concernée.

 

A ce dossier lourd, rappelons le suicide de l’ancien cuisinier départemental qui ne pouvait admettre son implication forcée dans des services de bouche. Avec M. Marc Giraud, président du département (détournement de fonds publics), M. Falco a finalement été condamné pour recel de détournement de fonds publics.   (Var matin, 15/04/2023).

 

Cet épisode ne peut être détaché d’un lourd contexte politique, rappelons-le aux générations actuelles. Le Var est dans une tradition clanique depuis des dizaines d’années (Soldani, Arreckx…) qui consiste à reconduire une droite impliquée à des degrés divers dans les affaires : tourisme haut de gamme, grands travaux inutiles (trajet Sud de la LGV), Entreprises de Travaux Publics à la manoeuvre, artificialisation des terres agricoles, disparition des services publics dans les territoires ruraux ; le tout dans un contexte de centralisation au profit de la logique métropolitaine et aux dépens des petites et moyennes communes.

 

Il n’est pas question pour les régionalistes de faire de cette condamnation un cas d’école. Car M. Falco, ancien maire de Pignans, ancien sénateur et ancien ministre, a suivi un parcours fléché qui est celui des petits élus aspirants à de plus hautes fonctions.

 

Il a bénéficié auprès de son électorat local d’une aura après sa succession au FN Chevallier à la mairie de Toulon. Sa chute est à la mesure de son ascension. Elle est à l’image d’une classe politique qui ne permet pas de renouvellement démocratique grâce à des scrutins au plus fort reste, éliminant tout équilibre représentatif d’oppositions minorisées et marginalisées. 

 

- La Fédération provençale du Partit Occitan refuse toute logique de victimisation. M. Falco n’est qu’un exemple d’un système qui ne permet pas à l’ensemble des collectivités territoriales une expression démocratique et citoyenne des personnes et des territoires. 

 

- Tout cela n’est pas nouveau pour nous. Ce pourrissement de la vie politique que nous dénonçons depuis des décennies ne peut que profiter aux apprentis sorciers de l’extrême droite qui attend son heure.

 

Claire GAGO-CHIDAINE 

Présidente de la Fédération provençale du Partit Occitan

 

 www.partitoccitan-provenca.org

ACTUALITE / ACTUALITAT

Le Partit Occitan s’oppose au projet de réforme du système des retraites et soutient le mouvement de mobilisation qui prend de l’ampleur, dont l’intersyndicale, qui demande son retrait.

L'ACTU DE LA SETMANA / L'ACTUALITE DE LA SEMAINE

ven.

03

oct.

2025

Lo POc País Tolonenc èra dins la carriera aquest 2 d'octòbre de 2025 à Tolon per la justicia sociala.

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Nos Propositions

LA LETRA OCCITANISTA

Lei nòstreis elegits / Nos élus



Revista de premsa / Revue de presse

dim.

21

sept.

2025

Région et peuples solidaires reçu à Matignon - Var-Matin - 21 septembre 2025

dim.

26

mars

2023

Retraites : les Aixois sont de nouveau descendus dans la rue - La Provence - 26 mars 2023

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sam.

27

févr.

2021

Abattage d'arbres : Hervé Guerrera en appelle à la mobilisation citoyenne - La Provence - 27 février 2021

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mar.

23

févr.

2021

Haro sur les "arbricides" - La Marseillaise - 23 février 2021

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sam.

13

févr.

2021

Hervé Guerrera veut un référendum pour le nom de la Région - La Provence - 13 février 2021